La présence ouvre l’éternité.
Un soir, en l’espace de quelques minutes qui ma parurent une fraction de seconde, juste avant de m’endormir j’ai entendu, vu et ressenti cette petite phrase : « La présence ouvre l’éternité »
Cette phrase venait des profondeurs de l’être, comme un "cheveu sur la soupe" sans lien apparent avec mes pensées précédentes. Pendant que je l'entendais je me suis vu debout, posé dans ma verticalité, me tenant au sommet d’une colline face à l'immensité. Je ressentais très fortement la sensation de ma verticalité, j’étais posé au sommet, j’étais lui.
Dans mon axe, les pieds au bord d’un précipice, sans aucune peur, ma vision s'étendait sur 180°. J’étais à la frontière entre, derrière moi, tout ce qui représentait ma vie et devant, des champs immenses de possible s'ouvrant à l’horizon dans toute sa beauté et de plus en plus loin, jusqu’à l’Univers.
Je me tenais sur cette frontière et pourtant, ces deux parties étaient indissociables et ne formaient qu’une seule version.
Alors que je prononçais à voix haute cette phrase "la présence ouvre l'éternité", je ressentis beaucoup d’amour et de gratitude pour ma compagne, pour la vie, pour les êtres chers, pour l’immensité.
Au matin de cette belle expérience, les vibrations étaient encore présentes.
Puis des questions ont surgi.
Et si j’allais plus loin dans ce que j’ai vécu hier soir ? qu’est-ce que cela signifie pour moi ? « Dis-moi que dois-je comprendre de plus ? »
Alors des images symboliques apparurent. Il y avait une lame rougeoyante, étincelante sur une enclume qui recevait des coups rythmés du marteau d’un forgeron qui tapait, tapait de tout son cœur pour affiner sa lame.
Je ressentais l’artisan au sommet de son art dans toute la beauté de sa présence, chaque coup était d’une précision extrême.
Cela faisait écho en moi, à ses moments précieux où, à travers mon métier, je réalisais dans la matière et où chaque geste semblait juste, précis, bien approprié. Je ressentais le lien entre la matière et l’énergie, comme une danse, où l’être vibre ce qu'il fait, présent et ouvert à ce qui se vit, ouvert au Tout.
Cette lame énergétique s’appelle la lame de la paix, elle a été réalisée dans un seul et unique but. C’est la lame du juste, au service de l’équilibre. Elle me sert à couper les liens que j’ai créé et qui s’appellent peurs, doutes, emprises, croyances erronées, dépendances, implants, en bref, tout ce qui me limite afin de ne plus être sous leurs emprises.
J’ai reçu il y a quelques années une initiation à l’épée de Michaël qui m’a servi à des moments critiques et qui a été très libérateur. Il y a toujours la possibilité de l’invoquer à tout moment, cependant tout est en nous et nous pouvons l’appeler comme l’on veut.
J’ai compris que cette épée se trouvait à la portée de main de chacun, dans notre présence, dans notre verticalité, dans la vibration du pardon (où nous nous pardonnons aussi pour ce que l’on a créé, pour tous les cadeaux que l’on n’a pas su prendre).
Cette force se manifeste dans tout ce qui nous touche et nous élève, dans la force du juste et dans la profondeur de l’âme.
L'épée se manifeste au-dessus de la tête, il suffit de savoir ce que l’on veut couper, de la saisir de nos deux mains, de vibrer intensément avec une intention pure et d’imaginer le lien à couper comme un fil ou plusieurs qui nous relient à nos limites et de les trancher dans les trois dimensions en faisant le geste (vous pouvez crier en même temps pour accompagner ce qui sort de vous.).
Ensuite vous replacez cette épée en vous remerciant, tous les éléments de votre limitation en leur disant au revoir une dernière fois et en remerciant l’épée et toutes les énergies présentes.
C’est l’épée de la responsabilité et du lien de vérité entre votre âme et votre conscience. Elle n’est pas là pour supprimer des liens entre les individus, mais pour éliminer les pensées et attitudes négatives et rémanentes que vous avez envers un individu, ou vous-même.
Ce que l’individu va en faire ne vous regarde pas, vous vous offrez un acte de responsabilité pour être dans plus de clarté et de vérité envers vous-même, restant ouverts aux leçons et compréhensions éventuels, c’est cela qui compte.
Rien ne vous empêche par la suite d'aller encore plus loin , si c’est présent, de changer vos attitudes et comportements et de poser vous-même des actes concrets dans votre réalité.
Luc
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